Préparer « l’après », une question de survie

Préparer « l’après », une question de survie
© Kasia Kozinski

Alors que le tsunami coronavirus a mis tout le pays à l’arrêt en moins de deux mois, l’inquiétude est vive chez les professionnels. Si les restaurateurs étaient les premiers à stopper leur activité le 14 mars à minuit, ils seront les derniers à repartir. Le 24 avril, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a indiqué que la réouverture des restaurants et des cafés ne sera pas décidée avant fin mai en fonction de l’évolution de l’épidémie. Malgré des mesures sans précédent des pouvoirs publics, dont la suppression des charges sociales et ­fiscales pour les TPE et PME, nombreux sont ceux qui pourraient mettre la clé sous la porte. Environ 20 % à 30 % seraient en péril, s’accordent les ­professionnels comme le collectif #restoensemble. « Des centaines de milliers d’emplois sont menacés face à une sourde oreille des assureurs concernant la reconnaissance de la perte d’exploitation, des banquiers sur la non-obtention du Prêt garanti d’État pourtant annoncé à grand renfort de communication », a ­dénoncé le collectif. La mobilisation de tous est plus que jamais indispensable pour se faire entendre et continuer à peser auprès des pouvoirs publics. Autre ­inquiétude, une distorsion de traitement encore accrue entre les meublés touristiques qui auront peu de contraintes et les hôtels où les clients devront respecter les ­mesures sanitaires.


D’ores et déjà, la profession se prépare activement à « l’après » qui interviendra à partir du 11 mai pour les hôteliers. Encore faudra-t-il que les clients soient


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